Les pratiques financières et économiques des banques ont des impacts destructeurs sur l'environnement, la biodiversité et la santé de la planète. Les banques classiques financent des activités telles que l'exploitation minière non durable, la déforestation massive, la production de combustibles fossiles et la surpêche, qui ont des conséquences négatives sur la nature.
Ces activités génèrent des profits immédiats pour certaines entreprises tout en contribuant au changement climatique, à la perte de biodiversité, à la pollution et à d'autres problèmes environnementaux. La finance noire contre le vivant met en danger les écosystèmes vitaux, menace la sécurité alimentaire, et nuit à la qualité de vie des êtres humains.
En accordant des financements à des entreprises, des initiatives, des individus ou des gouvernements, tant en France qu'à l'étranger, les banques contribuent aux émissions de gaz à effet de serre. En l'espace d'un an, les activités de financement et d'investissement des six principales banques françaises - BNP Paribas, Crédit Agricole, Société Générale, BPCE, La Banque Postale et Crédit Mutuel - ont généré plus de 3,3 milliards de tonnes d'équivalent de dioxyde de carbone, ce qui équivaut à 7,9 fois les émissions totales de gaz à effet de serre de la France. Ces chiffres alarmants sont mis en évidence dans le rapport intitulé "Banques : des engagements à prendre au 4e degré" d’Oxfam France.
Il est essentiel de repenser la manière dont l'argent et les ressources sont alloués afin de préserver la vie sur Terre pour les générations futures. Pour cela, des alternatives éthiques et durables sont disponibles.
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Le saviez-vous ?
Chez les quatre principales banques françaises, à savoir BNP Paribas, Crédit Agricole, Société Générale et BPCE, les crédits octroyés aux entreprises opérant dans les secteurs fortement émetteurs de CO2 tels que le pétrole et le gaz constituent plus de 40 % des émissions enregistrées dans leur portefeuille de prêts aux entreprises (lien externe).