Notre monde se base sur la croissance économique comme donnée de référence au développement. Cela repose sur l'idée que la croissance du produit intérieur brut (PIB) est le principal indicateur de la prospérité d'un pays, et que l'augmentation constante de la production et de la consommation est essentielle pour stimuler le bien-être et la création d'emplois.
Cependant, ce modèle de priorité à la croissance économique est de plus en plus remis en question en raison de ses effets négatifs sur l'environnement, les inégalités sociales et la qualité de vie. Il a contribué à la surconsommation de ressources naturelles, à la pollution, au changement climatique et à la perte de biodiversité. De plus, il a souvent favorisé l'accumulation de richesses pour une minorité tout en laissant de nombreuses personnes dans la pauvreté.
De nombreuses voix plaident désormais en faveur d'un modèle de développement plus équilibré qui tienne compte de la durabilité environnementale, de la réduction des inégalités et de la qualité de vie. Cela implique de repenser les priorités économiques, d'adopter des mesures de développement durable et de rechercher un modèle économique de meilleure qualité, axé sur des indicateurs de bien-être, de santé, d'éducation et de bonheur plutôt que simplement sur la croissance du PIB. Cette transition vers un nouveau modèle économique représente un défi essentiel pour l'avenir de la planète et de notre futur.
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Le saviez-vous?
Au cours de la Grande Dépression des années 1930, l'économiste Simon Kuznets (lien externe) a été missionné afin de créer un indicateur économique pour évaluer l'activité économique aux États-Unis. Avec la fin de la Seconde Guerre mondiale, le Produit Intérieur Brut (PIB) est devenu l'indicateur clé pour évaluer l'activité économique, malgré les réserves de Kuznets quant à son adéquation pour mesurer le bien-être.